vendredi 25 février 2011

JCDecaux à Bruxelles [2.0]



J'ai pensé à un truc, un projet artistique que je souhaite réaliser. Le problème c'est qu'il me faut récupérer, comme matériel de base, des affiches* de grands formats. J'ai d'abord pensé à m'adresser aux agences de publicité puisqu'elles en sont les créatrices.

Comme ce sont les reines de la communication, j'ai lancé directement et à plusieurs reprise, ma demande sur Twitter*. Vous savez, ce machin où on échange un tas d'informations* entre nous. Ou bien elles n'ont pas encore découvert ce service en ligne ou bien elles sont terriblement égoïstes, je n'ai pas tranché, mais je n'ai reçu aucune réponse.

J'en ai donc discuté autour de moi et un pote m'a suggéré de contacter les entreprise chargées de mettre en place l'affichage. J'ai commencé par JCDecaux*, vous connaissez ? C'est lui qui vous offre des abribus ou des vélos en échange du prix de la publicité collée dessus. Vous imaginez qu'il doit avoir quelques affiches disponibles !

A partir de son site, j'ai trouvé les e-mails de quelques responsables à l'intérieur de l'entreprise*. J'en ai choisi au hasard dans la liste et j'ai écrit :

Cher Marcel (le prénom a été changé par l'auteur)
J'ai trouvé ton nom sur le site de la mainson Decaux et Compagnie.
Il y avait un tas d'autres personnes mais c'est tombé sur toi.
J'ai un projet perso à réaliser à partir d'affiches.
Peux-tu s'il te plait, demander au gars qui s'en occupe si je peux en récupérer et comment ?

Merci.
Bisous.

Dans les deux heures suivantes, j'ai reçu une réponse* d'un autre type de chez JCDecaux qui me donnait l'identité de la personne que je pouvais contacter pour récupérer les affiches "mises gracieusement à ma disposition".

Résultat :
A peine cinq jours plus tard, je n'ai pas encore eu le temps d'appeler !

Notes du test :
Référencement : 9/10
Aspect du site : 8/10
Réactivité du contact : 10/10
Réponse à la demande client : 10/10
Utilisation des médias-sociaux : 0/10

Mon avis sur JCDecaux à Bruxelles :
Le site est clair, on y trouve l'info nécessaire et surtout les personnes à contacter*. Reconnaissez que, comme moi, vous n'aimez pas beaucoup écrire à info@lenomdelaboite.com ? Cela donne un peu le sentiment de ne pas être considérés, non ?
Réactivité parfaite, l'information* circule vite et librement à l'intérieur de l'entreprise. Une solution est proposée en moins de deux heures. Je connais un tas de boîtes de de vente en ligne chez qui c'est encore loin d'être le cas !

Mon conseil "Vente en ligne" :
Le site mériterait d'être un tout petit peu retouché pour remettre son design* au goût du jour. Il y manque par exemple une galerie photo des "produits" déjà mis en place, voire un dossier pour présenter les études de design en cours qui seront demain dans nos rues.
Illustration : JC Decaux 'street furniture' at its head office in Brentford. Photograph: David Levene, The Guardian*
  

jeudi 17 février 2011

DCM-Electro à Bruxelles (double zéro)



L'entreprise :
DCM-Electro vend sur internet et dans son magasin d'Evere, de l'électro-ménager "moins cher". Il s'agit de vente sur catalogue dont l'absence de stock permet une forte réduction sur le prix pratiqué par la concurrence.

Le contexte :
Déjà client chez lui pour un sèche-linge et un réfrigérateur, je souhaite lui commander un téléviseur Sony numérique. Après recherche* sur leur site, je trouve bien le modèle mais, trop récent au catalogue, le prix n'y figure pas. Je remplis donc le formulaire de contact* afin d'interroger le commerçant.

Le test :
Cinq jours plus tard et sans réponse, j'appelle* l'entreprise. Je signale ma demande de prix faite par voie électronique*, la personne ne semble pas au courant et m'informe que c'est monsieur Gonzalez qui s'occupe "de tout ça" mais qu'il n'est pas là. Je demande à ce qu'il me rappelle*.

Trois jours plus tard et sans réponse, j'appelle* l'entreprise et tombe sur monsieur Gonzalez. Il m'indique un prix qui me convient et m'invite à passer commande par internet.

Retour sur le site de vente en ligne, je retrouve le téléviseur Sony de mes rêves mais, comme le prix ne figure pas dans le descriptif, il est absolument impossible de le commander en ligne (ce qui est informatiquement logique mais passons…).

Je rappelle* monsieur Gonzalez qui prend note de ma commande. Nous sommes le vingt-neuf décembre 2010 et il annonce une livraison (coût : 60 euros) dans les sept à dix jours.

Quinze jours plus tard et sans nouvelles, ma femme appelle* l'entreprise parce que je n'ai pas que ça a faire. Monsieur Gonzalez lui annonce qu'il se renseigne et la rappelle* dans l'instant.

Monsieur Gonzalez non plus, il n'a pas que ça à faire parce que trois heures plus tard, ma femme le rappelle*. Il la garde en ligne pendant qu'il appelle le fournisseur qui visiblement est en rupture de stock. En clair, Sony sort un nouveau téléviseur et c'est une telle ruée qu'il n'arriverait pas à produire suffisamment ? J'ai du mal à le croire.

Résultat :
A peine un mois plus tard, j'ai acheté le même téléviseur pour encore moins cher, directement dans une boutique Sony. Le gérant m'a proposé, en souriant, de m'aider à le porter jusqu'à la voiture.

Notes du test :
Référencement : 8/10
Aspect du site : 6/10
Réactivité du contact : 0/10
Réponse à la demande client : 1/10
Utilisation des médias-sociaux : 0/10

Mon avis sur DCM-Electro :
Vendre en ligne*, c'est comme vendre en boutique, il faut un minimum avoir le sens du commerce. Le client est très con et chiant de temps en temps mais c'est lui qui achète alors, on reste poli et courtois à la fois. On se rappelle que, s'excuser lorsqu'on fait une boulette, c'est la moindre des choses.

Mon conseil "Vente en ligne" :
Si vous pensez continuer l'ascension par la voie numérique, je vous conseille très fortement de reprendre une formation à propos de "Je clique sur le bouton «répondre» du logiciel de messagerie Outlook"


Nota benêt : dans la version "preview"
de cet article, les liens cliquables
n'ont pas l'air de fonctionner.
J'espère que si…

Source image*